Apprendre à décoder les étiquettes

decoder-etiquette-lotus-04

Apprendre à décoder les etiquettes : car apprendre à lire et comprendre les étiquettes présentes sur les emballages de produits alimentaires, c’est déjà  prendre soin de son alimentation et donc de sa santé.

Apprendre à décoder les étiquettes

On se plaint souvent en rentrant des courses, de ces nombreux emballages, et emballages d’emballages, voire emballages d’emballages d’emballages. Sauf que, dans le lot, l’un nous est très utile, sans même qu’on y prête plus d’intérêt que ça. Et pourtant, il a l’obligation de nous indiquer la date de péremption, les apports nutritionnels ou encore les ingrédients.

L’idée est d’aller au delà d’une envie de consommation motivée par l’esthétique d’un packaging, l’attraction provoquée par ses campagnes publicitaires ou encore l’affinité pour une marque. Les étiquettes présentes sur les produits alimentaires sont de réels indicateurs qui peuvent permettre de manger mieux et de bichonner davantage notre santé. Zoom sur les étiquettes des aliments, ces alliés à ne surtout pas ignorer.

 decoder-etiquette-lotus-02

Les étiquettes sur les produits alimentaires

Chaque produit comestible, vendu en France, a l’obligation de fournir ces informations :

Les apports nutritionnels

souvent par portion ou pour 100 g / 100 ml :

  • La valeur énergétique en kcal.
  • Les quantités de graisses.
  • Le ratio de protéines, glucides, lipides (parfois sodium/sel, vitamines, etc.).

Les ingrédients

  • Ils ne sont pas indiqués au hasard, mais par ordre décroissant, soit de l’ingrédient le plus présent vers le moins présent. Ainsi, s’il est marqué en premier ingrédient « sucre », vous pouvez supposer que l’aliment est donc chargé de cet ingrédient.
  • De plus en plus d’emballages indiquent aussi la présence d’allergènes en les mentionnant en gras. Actuellement, la liste officielle de ces ingrédients est l’arachide, le lait, le soja, les œufs, le poisson, les crustacés, les céréales contenant du gluten, les fruits à coque et les graines de sésame, les sulfites, le lupin, les mollusques, le céleri et la moutarde.

Les mentions

  • « Sans matière grasse » : cette appellation n’est autorisée qu’avec une teneur maximale de 0,5g de matière grasse pour 100g de produit.
  • « Allégé » ou « light » : cela implique une réduction d’au moins 30% de matière grasse par rapport au produit initial.
  • « Source de » : cela indique que le nutriment valorisé avec cette mention doit couvrir au moins 15% des apports journaliers.
  • « Riche en » : cet aliment doit contenir minimum le double de nutriments qu’un « source de ».
  • « Naturel » : l’aliment est issu de la nature ou a connu un traitement faible type pasteurisation.
  • « Faible teneur en matières grasses » : on doit trouver maximum 3g de lipides pour 100g ou 1,5g pour 100ml.

Pour les intéresses, il existe un règlement précis appliqué aux pays européens sur ce que doit comporter un emballage, on vous partage (un peu) de lecture ici.

decoder-etiquette-lotus-03

Comment bien choisir un aliment selon son étiquette ?

  • La longueur de la liste des ingrédients : plus elle est courte mieux c’est dans 90% des cas, car l’inverse indique que l’aliment a subi un nombre certain de transformations. Cela implique donc bien souvent beaucoup d’additifs, d’exhausteurs de goût etc. Tous ces ajouts industriels sont mis en fin de liste des ingrédients.
  • L’ordre des ingrédients : comme vu ci-dessus, bien voir quels sont les premiers ingrédients indiqués car ils sont proportionnellement les plus abondants.
  • Limiter les aliments avec des ingrédients terminant par « ose » (saccarose, fructose etc.) : il existe presque 40 appellations différentes du sucre, alors soyez vigilants car un aliment bon pour la santé ne doit pas excéder 5g de sucre pour 100g ou 2,5g pour 100ml au sujet des liquides.
  • Se méfier des accumulations : justement il existe tellement d’appellations de sucres que si vous voyez en fin de liste du sucre ne vous dites pas « ça va, cela veut dire qu’il y en a peu ». S’ils sont indiqués en fin de liste, mais qu’il y en a 4 différents cela revient tout de même à une importante dose de sucres, une fois additionnés.
  • Ne pas choisir des ingrédients imprononçables : si vous rencontrez des « L’hydroxytoluène butylé » ou « glutamates de sodium » et autres appellations qui n’inspirent pas confiance, fuyez !
  • Limiter les aliments riches en sodium : la part quotidienne indiquée pour l’homme est de 2,3g par jour, donc méfiance !
  • Attention aux faux amis : la « farine de blé » ou « enrichie » indique qu’elle a suivi un traitement qui l’a appauvri de ses nutriments. Aussi privilégiez une farine avec ses fibres et constituée de « blé entier ».
  • Limiter les lipides : ils constituent la matière grasse, et pour information 1g de lipides équivaut à 9kcal, soit plus du double des protéines et et glucides (1g = 4 kcal).

decoder-etiquette-lotus

On retrouve bien souvent des additifs alimentaires en fin de liste des ingrédients. Ils sont en majorité fortement déconseillés. Souvent incompréhensibles, on vous donne quelques pistes :

  • La lettre « E » suivie du « 1 », indique un colorant.
  • La lettre « E » suivie du « 2 », indique un conservateur.
  • La lettre « E » suivie du « 3 », indique un antioxydant.
  • La lettre »E » suivie du « 4 », indique un épaississant ou un stabilisant.
  • La lettre « E » suivie du « 5 », indique un correcteur/régulateur ou un anti-agglomérant.
  • La lettre « E » suivie du « 6 », indique un exhausteur de goût.
  • La lettre « E » suivie du « 9 », indique une cire, un gaz de propulsion ou un édulcorant.

Les ingrédients à bannir absolument :

  • Le sirop de maïs.
  • Les graisses trans.
  • Les huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées (qui sont aussi des graisses trans).
  • Les graisses saturées.
  • Le nitrate de sodium.
  • Les édulcorants artificiels.

Attention tout de même, bien qu’une étiquette indique des éléments sur l’aliment, elle ne permettra jamais de déterminer la qualité réelle de ce dernier. Pour avoir une idée sur la qualité, veillez à ce que les aliments ajoutés (eau, sucre etc.) ne soient pas trop présents et que la matière noble achetée soit en grande quantité et non diluée.

décoder-etiquettes-conseils-lotus